Coordination : Geneviève Colas - genevieve.colas@secours-catholique.org - 06 71 00 69 90

Société civile contre la traite

Des associations ou organisations non gouvernementales sont à l’origine de la prise de conscience de la réalité de la traite des êtres humains en France et de la présence de mineur-e-s parmi les victimes.

Depuis plusieurs décennies, ces associations ont mis en place des dispositifs de repérage et de prise en charge (accompagnement juridique, socio-éducatif…) permettant d’extraire de manière définitive le/la mineur-e du milieu de la traite, et de l’aider à son insertion.
Dans ce travail, elles font appel aux compétences de personnel salarié et de nombreux bénévoles.

Ces associations ont ainsi acquis une véritable expertise dans le domaine de la protection des victimes de traite – dont les mineur-e-s –, de la formation, de l’information et du plaidoyer. Depuis 2007, un certain nombre de ces associations de terrain se sont regroupées au sein d’un Collectif : « Ensemble contre la traite des êtres humains » (26 associations en 2017).

Elles veulent ainsi échanger sur leurs pratiques d’accompagnement, mieux informer et peser auprès des instances gouvernementales et internationales, afin notamment de faire évoluer les textes et les pratiques sur ce sujet…

Depuis ces dernières années, ces ONG spécialisées sont à l’origine de grandes avancées dans la lutte contre la traite des êtres humains.

Pourtant elles ont encore besoin d’être mieux reconnues et associées aux procédures mises en place par les instances politiques et administratives.

Le médiateur social et culturel assure une fonction d’interface entre les familles, les intervenants sociaux, les associations et les institutions :

  • Permanence en PMI (Protection maternelle et infantile),
  • dans les écoles,
  • au service social,
  • préfecture,
  • CAF (Caisse d’allocation Familiale)…

Dans le cadre de l’accompagnement de populations allophones, la maîtrise de la langue et des codes culturels de ces personnes est essentielle.

La sensibilisation des citoyens passe aussi par le réseau des sociabilités du quotidien.

Par exemple, dans le cadre de l’école, la présence d’enfants, mineur-e-s non accompagné-e-s ou en situation précaire, copain-s ou copine-s de leurs propres enfants, peut être à l’origine de vraies solidarités. Mais l’aide apportée doit, de préférence, se faire en lien avec des structures et des associations compétentes.
Pour éviter toute déconvenue, celles-ci doivent prendre le relais.

Crédit photo : Xavier Schwebel