La traite à des fins d’exploitation sexuelle et d’exploitation de la prostitution est la première forme de traite des êtres humains. Selon les statistiques publiées par la Commission européenne (Eurostat – DG affaires intérieures) en 2013, la principale forme de traite dans l’Union européenne était, entre 2008 et 2010, la traite aux fins d’exploitation sexuelle (62%), suivie du travail forcé (25%).
En France, il y aurait aujourd’hui entre 15 000 et 20 000 personnes en situation de prostitution de rue. La majorité de ces personnes sont des femmes d’origine étrangère (Bulgarie, Roumanie, Nigéria, Cameroun, etc.).
Les personnes en situation de prostitution ne sont pas toutes victimes de traite ;
Néanmoins, ces personnes, très vulnérables (la plupart sont étrangères, souffrent de stress post-traumatique, ont des problèmes de santé, souffrent des effets de la violence subie, et sont confrontées à des problèmes d’ordre linguistique, administratif, social, etc.), sont très souvent victimes de proxénétisme et de traite des êtres humains.
A cette prostitution de rue s’ajoutent d’autres formes de prostitution plus discrètes, mais non moins importantes (prostitution en lieu clos : sex shops, salons de massages et bars à hôtesse, prostitution étudiante, etc.), où l’on retrouve également de nombreuses victimes de traite.
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